La rétinopathie diabétique est une des complications sérieuses du diabète qui touche l’organe de la vue, notamment la rétine. Elle est due à des lésions des vaisseaux sanguins au niveau de cette membrane au fond de l’œil.

Vous découvrirez dans cet article le degré de gravité de la rétinopathie diabétique, les solutions pour la traiter ainsi que les mesures de prévention à suivre.

Que faut-il savoir sur la rétinopathie diabétique?

Cette complication du diabète peut apparaître chez tout diabétique, quel que soit le type de diabète dont le patient souffre. 

Si une personne diabétique sur trois risque d’avoir une certaine forme de cette pathologie, 1 sur 10 est susceptible de développer la maladie oculaire.

D’après la Fédération française des diabétiques, plus de 50% des diabétiques de type 2 en sont affectés.

Quelles sont les causes de la rétinopathie diabétique?

Quand le taux de glucose dans le sang est fréquemment élevé, les vaisseaux sanguins de la rétine deviennent faibles ou enflés ; certaines zones de la rétine ne sont plus oxygénées. En réponse, cette membrane va produire des vaisseaux sanguins encore plus fragiles.

A long terme, le centre de la rétine (macula) est susceptible d’être affecté. A ce stade, il y a diminution de l’acuité visuelle due à l’épaississement maculaire. 

Dans certains cas, une hémorragie du vitré, un décollement rétinien ou un glaucome peuvent avoir lieu.

Quels sont ses facteurs de risque?

Voici les principaux facteurs de développement de la rétinopathie diabétique:

  • La longue durée du diabète ;
  • Un taux de glucose dans le sang élevé ;
  • Une tension artérielle élevée.

Comment se manifeste-t-elle?

La rétinopathie diabétique se manifeste généralement par:

  • Des troubles de la vision comme la myodésopsie, la diplopie ou la vision brouillée ;
  • Une sécheresse oculaire ;
  • Une grande difficulté à voir dans la pénombre, en particulier après exposition à la lumière ;
  • Une perte visuelle lente ou soudaine.

Dans de nombreux cas, les symptômes de la rétinopathie diabétique ne se manifestent qu’à un stade plus avancé. 

Certains diabétiques peuvent ainsi avoir la maladie sans avoir de symptôme.

Quelles sont les conséquences de la rétinopathie des diabétiques?

Il faut savoir qu’après un stade avancé de rétinopathie diabétique, la vision du diabétique ne reviendra jamais à la normale. Si la personne touchée par la maladie n’est pas prise en charge, elle peut perdre définitivement la vue (cécité). 

Des experts qui se sont focalisés sur la perte de la vision annoncent qu’un million de diabétiques dans le monde sont devenus aveugles à cause de la rétinopathie diabétique en 2020.

Quelles solutions pour guérir la rétinopathie diabétique?

Tant que la pathologie est dépistée précocement et qu’elle n’atteint pas encore la macula, garder la glycémie et la tension artérielle stables suffit. 

Lorsque le taux de sucre et la tension sont à leur valeur normale, la rétine n’est pas obligée de former à chaque fois des néovaisseaux. Pour cela, il faut suivre un régime strict et faire plus d’activité physique. 

À tout cela s’ajoute un contrôle régulier de la vue et de l’état des yeux chez un ophtalmologue.

Si elle est déjà à un niveau plus élevé, il est primordial de recourir au laser. La photocoagulation au laser permet de rétrécir les vaisseaux sanguins enflés ou d’empêcher le développement des zones ischémiques dans le but de stopper l’évolution de la maladie. 60 % des risques de perte de la vision définitive sont réduits par ce procédé de traitement.

En cas de glaucome, de décollement de la rétine ou d’hémorragie, la vitrectomie ou ablation du vitré est requise. Cette technique est réalisée sous anesthésie locale.

Il existe aussi des injections intraoculaires efficaces pour le traitement de la rétinopathie des diabétiques: injections d’anti-VEGF ou de corticoïdes.

Que faire pour prévenir la rétinopathie diabétique?

Pour prévenir une maladie quelconque, il faut toujours connaître ses principaux facteurs de risque. En effet, c’est en fonction de ces facteurs que les mesures de prévention sont adoptées. Pour le cas de la rétinopathie diabétique, voici les mesures à suivre:

  1. Premièrement, il faut améliorer son équilibre glycémique. Une glycémie élevée figure en effet parmi les facteurs de risque de la maladie.
  2. Puis, il faut baisser la tension artérielle, car une hypertension artérielle favorise la survenue de la rétinopathie diabétique.
  3. Enfin, il est exigé de faire des examens oculaires et visuels chez un ophtalmologiste.

Conclusion

Comme toutes les complications possibles du diabète, la prise en charge de la rétinopathie diabétique doit se faire le plus tôt possible. Sans traitement efficace, cette pathologie entraîne une conséquence définitive: la cécité.

De nombreux pays ont déjà établi des programmes de dépistage de cette pathologie. Ces programmes contribuent beaucoup à la diminution des cas de cécité en raison de la rétinopathie diabétique dans le monde.

Vous trouverez d’autres articles sur le diabète sur le blog.

Stress et diabète auraient un lien. Bon nombre de chercheurs se sont penchés sur le sujet et admettent qu’il s’agit d’une relation plutôt complexe.

Vous découvrirez dans cet article le rapport entre les deux ainsi que les méthodes permettant de réduire le stress.

Le stress et le diabète sont-ils liés?

De nombreuses études démontrent que le stress et le diabète sont étroitement liés. Le diabète peut d’une part devenir une source de stress pour la personne touchée. D’autre part, le stress lui-même peut contribuer à la survenue du diabète.

Pourquoi le diabète entraîne-t-il le stress chez le diabétique?

Étant une maladie chronique, le diabète peut générer le stress chez le malade car le fait de savoir que le traitement de la maladie peut durer longtemps peut causer de l’angoisse. Cet état de stress peut aussi être dû à la vigilance demandée au niveau de l’alimentation et de la glycémie.

La peur de subir les effets secondaires du traitement par insuline ou d’en devenir indépendant fait également partie des causes de ce stress. 

Dans les premiers mois qui suivent le diagnostic de la maladie, le niveau de stress du patient est plus élevé.

Les risques de complication étant élevés chez les patients ayant un diabète plus évolué, leur niveau de stress est susceptible de s’accroître et entraîner un stress permanent.

Le stress est-il un facteur du diabète?

Bien que le stress ne figure pas parmi les principaux facteurs du diabète, il peut cependant favoriser la survenue de la maladie. Il existe effectivement des facteurs du diabète liés à l’état de stress tels que les événements traumatiques.

Provoquant la libération d’hormones, le stress perturbe le fonctionnement des hormones chez une personne. Parmi ces hormones figurent le cortisol qui entraîne l’augmentation de la glycémie.

Chez les personnes ayant des parents diabétiques ou ressentant un stress permanent, cette glycémie élevée peut évoluer en diabète car une résistance à l’insuline se développe peu à peu. 

De surcroît, comme le stress est relié à la baisse des activités physiques et l’augmentation des apports nutritionnels, il y a possibilité de gain de poids. Or, le surpoids et l’inactivité sont des facteurs de risque du diabète.

3 méthodes pour réduire le stress

Il existe de nombreuses techniques qui permettent de réduire le stress. Il vous appartient d’opter pour la méthode qui vous semble la plus adaptée en prenant en compte vos envies et disponibilités.

1. Bougez

Parmi les sports à favoriser on retrouve:

  • Les sports de type endurance. Ils aident à diminuer le stress car vous pouvez en même temps vider votre tête et méditer. Les endorphines libérées lors de l’effort physique permettent de réduire toutes les hormones de stress. Vous avez le choix entre courir, marcher ou faire du vélo; il suffit d’y consacrer 30 minutes par jour à effectuer 5 fois par semaine.
  • La natation. Elle permet de vous délasser car vous ne ressentirez plus les sensations de lourdeur dans l’eau. Grâce à ce sport qui crée de la « bonne » fatigue, vous aurez un sommeil réparateur. Si vous voulez pratiquer la natation comme un sport anti-stress, 1 à 2 séances par semaine suffisent.
  • Le yoga. C’est aussi une activité physique qui réduira sûrement votre stress puisque vous serez amené à lâcher prise et à travailler votre respiration. Grâce aux exercices de respiration, votre cerveau recevra plus d’oxygène et votre système nerveux pourra calmer tout votre organisme. À faire chaque fois que vous ressentirez que le stress monte. Normalement, vous vous sentirez apaisé et aurez une paix intérieure, bien que fatigué, à la fin de chaque activité sportive.

2. Mangez bien

Une alimentation saine a toujours un effet bénéfique chez une personne sujette au stress. Pour un résultat optimal, privilégiez les aliments anti-stress.

Nombreux sont les aliments contre le stress, riches en vitamine B, mais les suivants sont les plus adaptés aux diabétiques: légumes verts, saumon, avocat, ail et fruits secs.

Les aliments sucrés sont à éviter, particulièrement pour les personnes diabétiques, car ils entraînent une augmentation brusque et diminution rapide de la glycémie. Or, cela provoque le stress et la mauvaise humeur.

Apprenez aussi à manger à heures fixes et lentement pour assurer la bonne digestion.

Pour aller plus loin, découvrez dans cet article les 15 meilleurs aliments anti diabète.

3. Dormez bien

Pour bien dormir, évitez tout ce qui est caféine. Non seulement ce stimulant rallonge la latence d’endormissement mais il rend aussi le temps de sommeil plus court.

Vous devez également arrêter tout sport le soir. Si vous n’avez pas le temps de le pratiquer la journée, prenez une pause de 2 heures après les exercices avant de dormir.

Prenez un bain chaud. Vous vous endormirez plus vite et aurez un sommeil réparateur.

Conclusion

Chez les diabétiques et les personnes à risque, le stress doit toujours être contrôlé. Il peut soit nuire à la prévention de la maladie soit à l’efficacité de son traitement.

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Le diabète est une maladie chronique caractérisée par une concentration élevée de sucre dans le sang. Il touche actuellement environ 425 millions d’individus et provoque près de 1,9 millions de décès par an dans le monde.

Parmi les recommandations de l’OMS pour la lutte contre le diabète figure l’activité sportive, combinée à une bonne alimentation. 

Dans cet article, découvrez pourquoi et comment faire du sport pour combattre cette maladie.

Pourquoi est-ce important d’être actif quand on est diabétique?

Le sport est reconnu pour ses nombreux bienfaits sur le corps d’une personne, en bonne santé ou non. Une pratique sportive régulière est particulièrement essentielle pour les personnes diabétiques et ses effets sont immédiats:

1. Baisse de la glycémie

La glycémie correspond à la tenue sanguine en glucose. L’exercice sportif joue un rôle essentiel dans sa régulation car plus on bouge, plus on consomme du glucose. 

Sachant que les muscles sont les premiers consommateurs de sucre dans l’organisme, les solliciter dans des entraînements réguliers contribue ainsi à l’équilibre glycémique.

2. Réceptivité à l’insuline

L’insuline est une hormone qui a pour fonction de stabiliser la glycémie. Elle a une fonction majeure dans la consommation du sucre par les muscles. 

Toutefois, au fur et à mesure que la maladie évolue, les personnes atteintes de diabète deviennent de plus en plus résistantes à cette hormone. 

Grâce à une activité sportive fréquente qui réduit également le sucre dans le sang, l’organisme du diabétique devient de moins en moins résistant à l’insuline.

3. Réduction des risques d’accidents cardiovasculaires

Quand on est diabétique, le risque d’accidents cardiovasculaires est plus élevé car cette maladie affecte les vaisseaux sanguins. 

Pour prévenir les complications liées au cœur et aux vaisseaux sanguins, pratiquer le sport de façon régulière est un moyen efficace.

Côté cœur, l’activité sportive favorise:

  • l’amélioration de la réserve cardiaque;
  • l’amélioration de la fréquence cardiaque;
  • l’amélioration du volume d’éjection;
  • le renforcement du cœur-même.

Le sport permet aussi de:

  • préserver l’endothélium vasculaire, soit la couche interne des vaisseaux sanguins;
  • réduire la pression oxydative;
  • avoir une bonne oxygénation tissulaire;
  • améliorer la circulation du sang.

À quoi faire attention lors de l’entraînement?

Les bienfaits du sport sur le diabète n’étant plus à convaincre, il faut tout de même faire attention aux points suivants durant une séance d’entraînement.

Les réactions de votre corps

Vous devez faire attention aux réactions de votre corps pendant des activités sportives. S’il existe un risque quelconque, votre corps enverra effectivement des signaux qui vous en informeront. 

En cas d’hypoglycémie par exemple, vous pouvez avoir des étourdissements, des tremblements, ou même des troubles de la vision et de l’équilibre. Alors, écoutez votre corps et adoptez les mesures adaptées à votre situation!

Votre taux de glycémie

Il est primordial pour un diabétique de vérifier sa glycémie avant, pendant et après l’entraînement physique. 

Un risque d’hypoglycémie fonctionnelle est en effet possible, surtout si vous optez pour des activités intensives. 

Assurez-vous que votre stylo à l’insuline ou vos petites sucreries est près de vous pour éviter des malaises en cas d’hypoglycémie.

L’état de vos pieds

Oui, vos pieds méritent une attention particulière, surtout lors de vos séances de sport. Pourquoi? Car généralement, la cicatrisation d’une plaie au pied d’un diabétique est compliquée. Si l’ulcère n’est pas traité à temps, une amputation est alors exigée. 

Protégez cette zone sensible en mettant des chaussures adaptées pour le sport et à vos pieds.

Exemples de séances d’entraînement

Il faut savoir que certaines activités sportives entraînent une baisse de la glycémie tandis que d’autres peuvent l’augmenter. Le choix de la discipline sportive doit ainsi se faire selon le type de diabète.

Avant de pratiquer n’importe quel sport, il est toujours primordial de bien s’échauffer. Aussi important que l’échauffement, l’étirement à la fin de la séance permet une relaxation physique, voire psychologique. 

Voici 3 exemples de séances de sport que toute personne diabétique peut faire sans l’accompagnement d’un coach sportif.

Séance d’entraînement à pratiquer au quotidien

  • Échauffement suivi d’étirements: 5 à 10 minutes pour réveiller les chevilles, les mollets, le bas du dos, les épaules et le cou.
  • 25 à 30 minutes de marche rapide par jour.
  • Étirements: environ 5 minutes.

Séance d’entraînement à pratiquer trois fois par semaine

  • Échauffement: 5 à 10 minutes (exercices d’échauffement, pédalage à vitesse moyenne, étirements)
  • 40 minutes de vélo.
  • Étirements: environ 5 minutes.

Séance d’entraînement à la piscine

  • Échauffement suivi d’étirements: 10 minutes à peu près, à effectuer à sec et dans l’eau.
  • 2h30 de natation par semaine, soit 45 minutes pour chacune des 3 séances de natation par semaine.
  • Étirements: minimum de 5 minutes afin de réduire les risques de blessures.

Conclusion

Le sport est recommandé à toutes personnes atteintes de diabète. Même si les sports les plus conseillés pour les diabétiques sont les sports d’endurance, ceux individuels et d’équipe ne sont toutefois pas à exclure. 

Découvrez plus d’articles sur le blog pour d’autres astuces pour combattre le diabète.

Mondialement, 78 000 enfants (de 0 à 14 ans) par an sont atteints de diabète de type 1. Enfants et adolescents constituent la majorité des cas détectés de diabète de type 1. Bien que les cas de diabète de type 2 soient peu connus chez eux, le pourcentage des moins de 14 ans touchés s’accroît lentement.  

Vous trouverez dans cet article toutes les informations essentielles concernant le diabète infantile.

Comment déceler le diabète infantile?

La première façon de déceler le diabète infantile repose sur les premiers signes détectés. Les symptômes du diabète peuvent varier selon la personne, son âge et selon le type de diabète qui le touche.

1. Quels sont les symptômes du diabète de type 1?

Plus fréquent chez les enfants, le diabète de type 1 est causé par la non-sécrétion de l’insuline par le pancréas. Sans sécrétion d’insuline dans l’organisme, il y a élévation de la concentration de sucre dans le sang: hyperglycémie.

Les premiers symptômes du diabète insulino-dépendant chez les moins de 14 ans sont:

  • Polydipsie. Le sujet ressent une soif intense et va très fréquemment demander à boire. Cela provoque des envies fréquentes d’uriner.
  • Polyurie. Cela se caractérise par un volume urinaire élevé.
  • Énurésie secondaire. Les pipi-au-lit reprennent. Cette énurésie secondaire n’est détectable que chez les enfants ayant déjà arrêté de faire pipi au lit.
  • Augmentation de l’appétit et perte de poids importante.
  • Grande fatigue. Elle est causée par une résistance à l’insuline.

2. Quels sont les symptômes du diabète de type 2?

Bien que le diabète non insulino-dépendant touche majoritairement les adultes, de plus en plus d’enfants de moins de 14 ans en souffrent. Ce type de diabète est dit silencieux car il ne se voit qu’une fois arrivé à un stade plus grave.

Pour les adultes comme pour les plus jeunes, les symptômes sont presque les mêmes:

  • Fatigue. Car le pancréas n’utilise pas efficacement l’insuline produite.
  • Grande soif (polydipsie) et grand appétit.
  • Troubles de la vue. Éblouissements, vision floue ou double.
  • Fréquentes envies d’uriner. En particulier la nuit.
  • Peau sèche.
  • Guérison lente ou difficile d’une plaie.

Quelles mesures prendre si ces symptômes apparaissent?

Les mesures hygiéno-diététiques constituent la première étape à prendre pour traiter le diabète. Une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une activité physique régulière, voire sportive, vont de pair dans cette étape.

1. Comment avoir une bonne alimentation ?

Pour une alimentation équilibrée, il faut que le jeune diabétique ait des apports réguliers de nourriture. 

Ses apports en glucides doivent être répartis entre les 3 repas quotidiens et les collations. Fruits et légumes sont à consommer à chaque repas car les fibres alimentaires contribuent au ralentissement de l’absorption de sucre. 

Les grignotages sont à éviter. En cas de traitement par insuline, il est nécessaire de bien fractionner l’alimentation du jeune diabétique : petit-déjeuner, déjeuner, dîner. La prise de collation dépend de son taux de glycémie. L’idéal est de contrôler ce taux 4 fois par jour minimum.

2. Quelle activité physique pour l’enfant diabétique?

Tout comme chez les adultes, l’activité physique est essentielle chez les jeunes diabétiques. Cela permet d’empêcher que leur diabète évolue. Il est toutefois nécessaire de choisir l’activité en fonction du type de diabète dont ils souffrent.

Les activités douces sont les plus recommandées aux jeunes diabétiques. Parmi ces activités figurent la natation, l’athlétisme, le vélo ou encore la gymnastique. Il est conseillé pour ces enfants de faire du sport au moins 30 minutes par jour.

Avant, pendant et après chaque activité physique, la glycémie de l’enfant doit être contrôlée. Il doit avoir à portée de main, une petite dose de sucre ou sa pompe à insuline pour éviter l’hypoglycémie et de l’eau afin de prévenir la déshydratation.

Les sports de combat tels que le judo sont à éviter, surtout chez les plus jeunes, si leur pratique n’est pas accompagnée d’une vigilance renforcée. Ces sports peuvent en effet entraîner la rétinopathie.

Quelles sont les spécificités du diabète chez l’enfant?

Le diabète infantile est presque similaire au diabète à l’âge adulte. Quelques points seulement font leur différence:

1. Une surveillance renforcée

Le diabète infantile exige davantage de surveillance car le sujet peut ne pas être conscient des complications que la maladie peut causer. Or, les effets du diabète de type 1 sont particulièrement sévères chez les moins de 14 ans.

2. Des difficultés au niveau du traitement

Pour les moins de 5 ans, le traitement du diabète est plus compliqué puisque leur appétit et leur activité physique sont irréguliers. La perception des hypoglycémies est également difficile.

Leur prise en charge est possible grâce à la surveillance fréquente de la glycémie et aux analogues d’insuline rapide en cas d’irrégularité d’appétit.

3. Une prise en charge spécifique

Le traitement du diabète infantile consiste à prévenir les complications chroniques et à maintenir le taux de sucre dans le sang proche de sa valeur normale. La particularité de son traitement repose sur la prise en charge éducative et psychologique.

Conclusion

A long terme, le diabète peut affecter de nombreux organes de l’organisme et provoquer la mort. Figurant parmi les maladies non transmissibles causant la majorité des décès prématurés, cette maladie doit être traitée à temps.

Consultez plus d’articles sur le blog pour en savoir plus concernant le diabète.

Les aliments que nous consommons contiennent pour la plupart du sucre, que l’organisme utilise pour produire l’énergie utile à son fonctionnement. Mais lorsque nous en consommons trop, l’organisme peine à optimiser l’utilisation des glucides ingérés, et le glucose apporté par ces nutriments se retrouve en concentration élevée dans le sang. 

On parle alors d’hyperglycémie, qui peut être occasionnelle, due à une trop grande consommation de sucre de façon ponctuelle, ou chronique, comme c’est le cas dans le diabète.

En cas d’hyperglycémie (augmentation de la concentration sanguine en glucose), vous devez faire très attention à votre alimentation pour ne pas augmenter l’apport en sucres. Il faut privilégier des aliments à indice glycémique faible (qui ne contiennent pas beaucoup de sucre), ou dont les actifs accélèrent le métabolisme du glucose, c’est-à-dire son utilisation par l’organisme. Les fruits, les légumes, le concombre amer, l’avoine, la patate douce ou encore l’ail, sont autant d’aliments que vous pouvez consommer pour faire baisser votre glycémie. 

A travers cet article, vous saurez comment reconnaître une hyperglycémie, quels aliments sont vos meilleurs alliés pour y remédier, et comment les intégrer aisément dans vos habitudes alimentaires pour normaliser votre glycémie. 

C’est parti!

Comment savoir si l’on est en état d’hyperglycémie?

Le diagnostic de certitude d’une hyperglycémie est biologique. Il est possible grâce au dosage de la glycémie, qui se fait habituellement par prélèvement:

  • soit veineux, en milieu hospitalier, au moyen d’équipements de laboratoire: on parle alors de glycémie veineuse; 
  • soit au niveau des capillaires sanguins, au moyen d’un glucomètre: on parle alors de glycémie capillaire. 

En pratique courante, la glycémie capillaire est plus réalisée, car moins contraignante, plus économique et simple à utiliser. Il vous suffit d’une goutte de sang recueillie classiquement à la pulpe d’un doigt propre, à apposer sur une bandelette dédiée, préalablement insérée dans le glucomètre, pour obtenir votre taux glycémie en moins de 10 secondes.

La glycémie normale est comprise entre 0,70 et 1,10 grammes par litre de sang (g/L). Autrement dit, si le résultat est supérieur à 1,10 g/l, vous êtes en hyperglycémie. 

Lorsqu’elle perdure, l’hyperglycémie peut se manifester par des symptômes comme : 

  • une polydipsie (sensation quasi-constante de soif), 
  • une polyurie (envie plus fréquente d’uriner)
  • une polyphagie (sensation de faim exagérée),
  • un amaigrissement et une sensation de fatigue persistante.

Quels sont les aliments à consommer en cas d’hyperglycémie?

Comme évoqué précédemment, l’hyperglycémie peut survenir de façon ponctuelle, juste après une prise alimentaire, sans aucun impact sur l’organisme. Mais elle peut également devenir chronique, donnant ainsi lieu à un diabète de type 2, dont l’évolution est émaillée de complications potentiellement graves. 

C’est là tout l’intérêt de s’alimenter en conséquence pour faire baisser votre glycémie et la maintenir dans les normes. Voici quelques aliments à consommer pour remédier à l’hyperglycémie.

Les fruits

Faire baisser sa glycémie ne veut pas dire se priver complètement de sucre. Les fruits sont des aliments à indice glycémique bas qui vous permettront de satisfaire vos envies de sucré. Nous avons regroupé tous les fruits à privilégier dans cet article: Quels fruits manger quand on a du diabète?

Les légumes

On ne le dira jamais assez, les légumes sont bons pour la santé. Une étude sur la supplémentation en légumes dans le diabète de type 2 a révélé qu’ils contribuent à baisser l’indice glycémique des aliments en général.

L’avoine

Une bonne tasse de bouillie d’avoine, ça vous tente? Une étude scientifique recommande d’en consommer 3 grammes par jour en raison de ses effets bénéfiques sur le profil glucidique des patients atteints de diabète de type 2. 

Le vinaigre de cidre

En plus de son effet coupe faim, le vinaigre de cidre permet de baisser très significativement la glycémie jusqu’à 30%. Il peut être consommé en dressage sur vos salades ou dilué dans un verre d’eau.

Le concombre amer

Appelé par certains l’insuline végétale, le concombre amer permet d’augmenter la production de cette hormone par le pancréas. Vous pouvez en consommer selon votre convenance, sous forme crue ou cuite. 

La patate douce

La patate douce est un aliment à indice glycémique faible, très recommandé pour réduire l’hyperglycémie en raison de sa richesse en antioxydants. N’hésitez donc pas à remplacer la  pomme de terre, par la patate douce, dans votre alimentation.

L’ail

L’ail, cet aliment qu’on ne présente plus, peut aussi vous aider à corriger l’hyperglycémie. Il aide en effet l’organisme à mieux produire l’insuline et à l’utiliser pour réguler le glucose. Si certains préfèrent mâcher de l’ail cru pour mieux profiter de ses propriétés, vous pouvez simplement l’utiliser pour assaisonner vos plats.

Conclusion

Il est possible de normaliser sa glycémie en misant sur des aliments que vous consommez au quotidien, sans pour autant vous priver de sucre. 

Le tout est de bien connaître leurs propriétés et de veiller à ne consommer que les bonnes sources de glucose. 

Vous éviterez ainsi le passage à l’hyperglycémie chronique, avec ses complications délétères. 

Il est crié sur tous les toits que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée car il suit une longue période de jeûne. Dès lors, le petit-déjeuner devrait, à lui seul, apporter à notre corps environ un quart des besoins d’énergie de la journée. 

Pour une personne diabétique, la prise du petit-déjeuner doit respecter trois règles d’or (et de santé!): un index glycémique (IG) bas, ne pas consommer de sucre ajouté et privilégier la consommation de fruits frais.

Dans cet article, découvrez les aliments à combiner le matin si vous êtes diabétique et ceux à éviter. Aussi, nous vous donnons des idées de petit-déjeuner sain et équilibré à consommer selon le type de diabète dont vous souffrez.

Les fruits frais et les graines, une véritable source de vitamines

On ne cessera jamais de le répéter car les bienfaits qu’ils apportent sont pour tout le monde: vitamines, minéraux et encore plus de force pour notre système immunitaire. 

Il est possible de combiner une demi tasse de fruits frais et de saison avec des céréales riches en fibres ou des flocons d’avoine.

Favorisez les fruits avec un faible indice glycémique comme les groseilles, les fraises ou les myrtilles. 

Pour en savoir plus sur les fruits à privilégier en cas de diabète, visitez cet article que nous avons écrit sur le sujet: Quels fruits manger quand on a du diabète?

Les produits laitiers à IG bas pour un meilleur métabolisme 

Pensez au fromage blanc ou à un yaourt sans sucre ajouté. Le calcium et la vitamine D favorisent le bon fonctionnement du métabolisme des diabétiques et aident à diminuer le taux de mauvais cholestérol.

Une tranche de pain complet, excellente source de fibres

Le pain complet ou le pain aux céréales regorgent de fibres qui aident à ralentir le processus de digestion des glucides. Cela permet à une personne atteinte de diabète de mieux contrôler l’assimilation de ces derniers.

À lire également: Quel pain manger quand on est diabétique? 

Continuez à lire pour découvrir les aliments à bannir de la table si vous êtes diabétique. 

Quels sont les aliments ennemis en cas de diabète?

Parmi les aliments à éviter pour le petit-déjeuner d’un diabétique on retrouve:

  • Les viennoiseries et pâtisseries. Très caloriques et sucrées, elles sont lourdes à digérer et font grandement augmenter le taux de glycémie dans le sang. 
  • Les charcuteries. Trop grasses et trop salées. Le sodium favorise le risque d’hypertension et nuit au cœur. La viande blanche cuite au four ou à la vapeur est un substitut approprié, mais doit être consommée avec modération.

Une idée de petit-déjeuner parfait pour les diabétiques de type 1 

  • Une tranche de pain complet accompagné de 100 g de beurre doux
  • Un laitage tel qu’un yaourt sans sucre ajouté ou du fromage blanc
  • Deux clémentines ou un pamplemousse
  • Un thé vert nature

Le petit-déjeuner idéal pour les diabétiques de type 2

  • Des flocons d’avoines préparés en porridge avec de l’eau ou du lait végétal
  • Une demi tasse de fruits rouges
  • 1 cuillère à soupe de purée d’amandes
  • Un thé vert nature

La recette de petit-déjeuner idéale pour les femmes atteintes de diabète gestationnel

Pour les femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel, un petit-déjeuner équilibré et bien discipliné est aussi de mise. En prenant le petit-déjeuner idéal pour votre état, vous faites un grand bien au petit être qui grandit dans votre ventre.

  • Une boisson chaude sans caféine: thé vert, thé citronné ou infusion
  • 60 g de pain à IG bas ou 40 g de flocons d’avoines et quelques noisettes
  • Une pomme ou une grappe de raisin

En résumé

Composer correctement son petit-déjeuner en limitant la consommation de sucre est essentiel pour bien débuter sa journée quand on est diabétique et satisfaire l’apport d’énergie nécessaire jusqu’au repas de midi.

Si votre glycémie est élevée le matin, vous devez tout de même prendre votre petit-déjeuner. Cela va vous aider à réguler et rééquilibrer votre glycémie et vous éviter un risque de résistance à l’insuline, risque qui se voit accentué lorsque l’on débute sa journée le ventre vide.

Le diabète insipide est une maladie rare. Elle peut être héréditaire, acquise ou rarement, idiopathique. Cette maladie affecte 3 personnes sur 100 000 dans le monde.

Vous découvrirez dans cet article tous les points essentiels à connaître sur cette maladie.

Qu’est-ce que le diabète insipide?

Le diabète insipide est une maladie hormonale provoquant un trouble fonctionnel au niveau des reins. Ces derniers deviennent incapables de concentrer les urines.

Il existe quatre types de diabètes insipides. Le diabète insipide neurogénique et celui néphrogénique sont les plus fréquents.

  1. Le diabète insipide neurogénique. Provoqué par la libération insuffisante de vasopressine (hormone antidiurétique) qui se traduit par l’incapacité à retenir l’eau libre.
  2. Diabète insipide néphrogénique ou périphérique. Conséquence de l’insensibilité du rein à l’hormone antidiurétique.
  3. Diabète insipide gestationnel. Il survient au troisième trimestre de grossesse.
  4. Diabète insipide dipsogène. Caractérisé par l’ingérence de la soif par l’hypothalamus qui a pour rôle de retenir l’eau dans l’organisme.

Quelles en sont les causes?

Le diabète insipide peut être héréditaire, c’est-à-dire qu’il peut se transmettre de père en fils. Il peut également être provoqué par des causes qui ne sont pas liées à la génétique (maladie acquise). Dans certains cas de diabète insipide, les sources sont inconnues.

Quelles sont les causes du diabète insipide neurogénique?

Les causes du diabète insipide neurogénique peuvent être liées à l’hérédité. Cependant, d’autres facteurs ont aussi été observés, à savoir:

  • Les tumeurs au niveau du cerveau ;
  • Le traumatisme crânien ;
  • Les interventions chirurgicales au niveau du cerveau ;
  • Les infections du système nerveux : encéphalites, méningites ;
  • L’accumulation de macrophages ou histiocytes dans les tissus crâniens.

Jusqu’à présent, il existe encore des sources inconnues de ce type de diabète insipide.

Qu’est-ce qui provoque le diabète insipide néphrogénique?

Tout comme le diabète insipide neurogénique, celui néphrogénique a des causes rattachées à la génétique. Sa survenue, en tant que maladie acquise, se rapporte à des problèmes ou maladies qui affectent le rein. 

Parmi les causes de la maladie figurent :

  • Les kystes dans les reins dits polykystose rénale ;
  • La maladie rénale congénitale ;
  • L’utilisation de demeclocycline ou lithium ;
  • La drépanocytose.

Le diabète insipide neurogénique a aussi des causes qui demeurent encore inconnues.

Quelles sont les sources du diabète insipide gestationnel et du diabète insipide dipsogène?

La grossesse est la seule source connue du diabète insipide gestationnel. 

L’équilibre hydrique de la femme est en effet altéré pendant cette période. Cette forme de diabète insipide disparaît quelques semaines après l’accouchement.

Le diabète insipide dipsogène est quant à lui causé par une anomalie au niveau du contrôle hypothalamique de la soif.

Les symptômes du diabète insipide?

Les symptômes du diabète insipide et du diabète sucré sont assez similaires, ce qui peut parfois prêter à confusion. Cependant, malgré son appellation, le diabète insipide n’a pas de lien avec le diabète.

Leur principale différence se perçoit au niveau des urines. Chez les diabétiques, les urines ont une odeur fruitée qui démontre la présence de sucre. Ces liquides sont par contre très dilués (insipides) chez les personnes atteintes de diabète insipide.

Le diabète insipide peut se manifester progressivement ou brusquement selon le patient par:

  1. La polydipsie. Soif intense et insatiable.
  2. La polyurie. Envie fréquente, irrésistible d’uriner avec augmentation de la quantité d’urine (diluée) pouvant atteindre jusqu’à 20 litres par jour et 30 litres, si cas grave, la nuit. 
  3. La déshydratation. Chez le nourrisson atteint de diabète insipide néphrogénique, ce symptôme est accompagné de fièvre, vomissements et même de convulsions.
  4. L’anémie par dilution ou fausse anémie.

Comment traiter le diabète insipide?

La guérison de cette maladie rare dépend de la cause originelle. Pour le diabète insipide gestationnel, la guérison suit l’accouchement.

1. Régime strict

Le traitement de la maladie dépend évidemment du type de diabète insipide et de sa cause. Dans tous les cas, le suivi d’un régime strict est requis. 

Les personnes souffrant de cette maladie doivent restreindre la consommation de protéines et de sel alimentaire. Une hydratation adaptée à la forme du diabète insipide leur est aussi fortement conseillée.

2. Prise de médicaments hormonaux

A part régime et hydratation, il existe d’autres solutions permettant de traiter les formes les plus fréquentes de diabètes insipides. La prise de médicaments hormonaux est l’une des alternatives.

En cas de diabète insipide central, par exemple, la prise de la desmopressine, analogue synthétique de l’ADH, est recommandée. Son administration se fait généralement par voie endonasale, avec une fréquence d’une à deux fois par jour.

3. Prise de médicaments non hormonaux

Il est possible de prendre des substances augmentant la diurèse comme les thiazidiques. Il y a aussi les médicaments qui entraînent la libération de vasopressine tels que le clofibrate, le chlorpropamide ou encore la carbamazépine.

Conclusion

Si les traitements du diabète insipide suggérés par le médecin sont bien suivis, le malade pourra reprendre sa vie normale. Toutes sensations de mal-être, soif et envie fréquente d’uriner disparaîtront.

Pour d’autres informations sur le diabète, consultez les autres articles du blog.

Le diabète gestationnel, également appelé diabète de grossesse, est une maladie de passage pour certaines; pour d’autres, elle peut être répétitive. Souvent considéré comme une simple intolérance au glucose, sans traitement, le diabète de grossesse peut être très dangereux pour la mère et le fœtus.

Dans cet article, vous découvrirez les causes de cette maladie ainsi que les solutions possibles.

Comment déceler le diabète gestationnel?

Il est difficile de reconnaître les signes du diabète gestationnel car ils sont similaires aux maux de grossesse. La femme enceinte diabétique peut:

  • être assoiffée ;
  • avoir envie d’uriner fréquemment ;
  • avoir un volume urinaire élevé ;
  • avoir des maux de tête ;
  • être fatiguée constamment.

La femme enceinte doit être très à l’écoute de son corps. Toutefois, un test glycémique est toujours nécessaire. L’idéal est de faire le test dès les 2 premiers trimestres de grossesse pour éviter toute complication.

Quelles sont les causes et les solutions du diabète de grossesse?  

Le diabète gestationnel est caractérisé par une hyperglycémie durant la grossesse. Le taux de glucose dans le sang de la femme enceinte est supérieur à la normale. Cependant, il est inférieur au taux de glycémie chez les vrais diabétiques.

Quelles sont les causes de cette maladie?

Parmi les causes de ce type de diabète figure: 

  • La production d’hormones anti-insuline: placentaire, cortisol, hormones de croissance. Cette production provoque l’augmentation du taux de glycémie de la femme car le glucose n’est pas utilisé efficacement.
  • La consommation abusive d’aliments riches en glucides (les nourritures à base de farine, les sucreries, etc.) durant la grossesse fait également partie des causes de ce type de diabète. Cet excès amène au surpoids.

Quelles sont les solutions possibles?

Pour être en bonne santé durant la grossesse, la femme enceinte doit suivre une diète. 

Les fibres alimentaires sont à prioriser. Les collations trop grasses et trop sucrées sont quant à elles à éviter tant que possible.

Pour la femme enceinte diabétique, la marche est l’activité physique la plus adaptée. 20 à 30 minutes par jour suffit amplement.

En général, les mesures hygiéno-diététiques suffisent pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Néanmoins, en cas de glycémie trop élevée, le recours à l’insuline ou aux antibiotiques oraux est requis.

Quand faut-il prendre des doses d’insuline?

Afin que l’insuline puisse exercer son rôle de régulateur de glycémie, il est primordial d’administrer les doses selon le type de diabète qui touche la personne. 

Il faut savoir que la femme enceinte diabétique doit suivre à la lettre les prescriptions des médecins.

À quel moment de la journée administrer les doses d’insuline?

Le moment où vous devez administrer l’insuline ainsi que les doses à injecter dépendent de votre taux de glycémie. Sachez qu’au moment des repas, la glycémie s’élève car il y a augmentation du glucose provenant des aliments digérés.

Chez des personnes hyperglycémiques comme chez les femmes enceintes diabétiques, il est nécessaire de prendre de l’insuline à chaque repas pour empêcher que la glycémie ne s’élève trop.

Combien de jours après les traitements initiaux prendre l’insuline?

Le traitement par insuline est à débuter 10 jours après avoir constaté que les traitements initiaux n’ont pas normalisé le taux de glycémie chez la femme enceinte. C’est un traitement quotidien qui doit être fait jusqu’à ce que le diabète gestationnel ne disparaisse complètement.

La prise d’insuline doit toujours être associée avec une diète et un peu de sport quotidiennement afin d’accélérer l’effet du traitement.

Une femme enceinte diabétique intolérante au glucose peut-elle prendre de l’insuline?

Le traitement par insuline n’est pas à prendre à la légère, surtout durant la grossesse. Il faut bien prendre en compte la sévérité de votre taux de glycémie avant de suivre ce traitement. 

En cas d’intolérance au glucose, ce traitement est à éviter.

Le test de dépistage du diabète gestationnel est-il obligatoire en France?

Le nombre de femmes enceintes souffrant de diabète gestationnel s’accroît de plus en plus en France. Or, le risque de complications de leur maladie est élevé pendant la grossesse ainsi qu’à l’accouchement.

Quand effectuer le dépistage?

Le dépistage doit se faire durant le premier trimestre de grossesse grâce à une prise de sang réalisée à jeun. Le test d’hyperglycémie doit quant à lui être effectué au deuxième trimestre par voie orale (HGPO). 

Si le résultat s’avère positif, la femme enceinte doit commencer un régime particulier et un sport quotidien dans le but de limiter les effets de cette hausse de la glycémie.

Est-il obligatoire de faire un dépistage du diabète gestationnel en France?

Le dépistage du diabète gestationnel n’est pas obligatoire en France. 

Cependant, il est toujours nécessaire d’effectuer un dépistage durant la grossesse afin de bien suivre l’état de santé de la mère et de l’enfant. Les femmes enceintes diabétiques sont les femmes les plus à risque touchées par le diabète.

Conclusion

Généralement, le diabète gestationnel disparaît après l’accouchement. Toutefois, en cas de négligence, cette maladie passagère peut évoluer en diabète chronique.

Informez-vous plus sur le diabète à travers d’autres articles sur le blog.

Le diabète est défini comme un groupe d’affections métaboliques, caractérisé par une hyperglycémie chronique, et qui induit des anomalies du métabolisme des macronutriments (glucides, lipides et protides), suite à un défaut de sécrétion ou d’action de l’insuline. L’évolution de cette maladie est souvent liée à des variations du poids corporel, notamment à la baisse. 

Mais de façon concrète, quel est le lien qui existe entre diabète et perte de poids? Quelles sont dès lors les dispositions à prendre pour retrouver un équilibre glycémique en même temps qu’un poids normal? Retrouvez tous les éléments de réponse dans la suite de cet article.

Comment survient le diabète?

Comme évoqué précédemment, le diabète s’installe et se développe à la suite d’un état qualifié “d’hyperglycémie chronique”. Concrètement, cet état traduit une élévation régulière et durable de la glycémie, qui est la concentration sanguine en glucose.

Pour information, la glycémie normale, qui s’exprime en grammes par litres (g/L), est comprise entre 0,7 et 1,1. Il en ressort que le terme “hyperglycémie” fait allusion à toute glycémie dont la valeur excède 1,1 g/L. 

Quelle relation entre le diabète et la perte de poids?

Pour bien comprendre la relation entre le diabète et la perte de poids, quelques notions sont nécessaires, notamment:

  • L’insulinorésistance,
  • l’hyperinsulinisme, 
  • Et l’insulinopénie.

L’insulino-résistance et l’hyperinsulinisme, points de départ des anomalies métaboliques

Du fait de l’hyperglycémie chronique, les tissus de l’organisme développent progressivement une résistance à l’insuline pancréatique. Pour rappel, c’est la principale hormone impliquée dans la régulation de la glycémie. 

Dans un premier temps, on assistera à une accélération du fonctionnement du pancréas. Ce dernier essaiera en effet de produire plus d’insuline que d’ordinaire, en réponse à l’insulino-résistance précédemment décrite. On parle alors d’hyperinsulinisme. 

L’insulinopénie et ses conséquences métaboliques

Il se trouve que dans la majeure partie des cas, le mécanisme de compensation précédemment mentionné se retrouve très vite dépassé. Le taux d’insuline chute alors de plus belle dans le sang; c’est l’insulinopénie. 

L’insuline est normalement chargée de constituer des réserves de nutriments dans divers tissus ou organes du corps. Cette hormone induit ainsi le stockage: 

  • De l’excès de glucides dans le foie, sous forme de glycogène, mais aussi dans le tissu adipeux,
  • De l’excès de protéines dans les muscles,
  • Et de l’excès de lipides dans le tissu adipeux. 

Lorsque l’insulinopénie survient, on assiste à l’effet contraire. Plutôt que de constituer de nouvelles réserves, l’organisme puise dans les réserves existantes, qui de fait s’amenuisent progressivement, jusqu’à épuisement. 

Ainsi, le tissu adipeux, qui constitue une des principales formes de stockage des lipides mais aussi des glucides, est progressivement détruit. Il en est de même pour les muscles, qui subissent une véritable fonte au fur et à mesure que le diabète évolue. 

Ces phénomènes conjugués conduisent progressivement à un amaigrissement. La perte de poids fait d’ailleurs partie des principaux symptômes et circonstances de découverte du diabète. 

Comment éviter une perte de poids trop importante quand on est diabétique?

Si la perte de poids est quasiment inévitable quand on souffre de diabète, il est toutefois possible d’éviter un amaigrissement trop important. 

La première étape pour y parvenir consiste à obtenir un équilibre glycémique, et à le maintenir le plus longtemps possible. 

L’équilibre glycémique, un préalable majeur

On parle d’équilibre glycémique lorsque les mesures de la glycémie se situent dans des intervalles de valeurs attendues. Les objectifs glycémiques chez les diabétiques sont variables selon que l’on soit à jeun ou en période post-prandiale. 

La glycémie doit être:

  • Inférieure à 1,20 g/L à jeun, 
  • Inférieure à 1, 60 g/L deux heures après le début du repas chez les diabétiques de type 1,
  • Inférieure à 1, 80 g/L deux heures après le début du repas chez les diabétiques de type 2.

L’importance d’une alimentation riche en protéines 

Parallèlement, vu que le diabète induit une fonte musculaire, il est important de consommer plus de protéines et d’exercer une activité sportive d’intensité moyenne. 

Les protides sont les principaux nutriments de construction, et vont permettre de faciliter la synthèse et la régénération musculaire. 

Certains aliments sont particulièrement riches en protéines. Vous pouvez miser sur des protéines d’origine végétale, notamment:

  • Les flocons d’avoine, 
  • Les haricots,
  • Les lentilles, 
  • Ou encore le soja, pour ne citer que ces sources. 

Il est également possible de consommer des protéines animales (avec modération):

  • Les oeufs, 
  • La viande,
  • Le poisson,
  • Le fromage et les autres produits laitiers, etc.

Bien évidemment, il faut au contraire réduire, voire arrêter la consommation d’aliments à index glycémique élevé. Le recours à un nutritionniste vous sera d’une grande utilité dans ce cadre.

Conclusion

Le diabète, qui résulte d’une hyperglycémie chronique, se traduit cliniquement par plusieurs symptômes. La perte de poids fait partie des signes les plus évocateurs, quel que soit le type de diabète, et survient suite à un mécanisme physiopathologique bien connu. 

Une alimentation sur mesure et une glycémie équilibrée peuvent toutefois permettre d’éviter un amaigrissement trop important. 

Le diabète est une des maladies endocriniennes les plus répandues à travers le monde. D’après de récentes estimations de la Fédération internationale du diabète,  425 millions de personnes sont atteintes de cette pathologie à l’échelle mondiale, et le nombre pourrait grimper à 622 millions d’ici l’horizon 2040, selon l’OMS. 

Vu la multiplicité et la gravité des complications possibles, il importe de comprendre le mécanisme de survenue de cette affection, et notamment son lien avec la glycémie, pour mieux prévenir et agir contre le diabète.

Il existe une relation de cause à effet entre la glycémie et le diabète. Cette affection survient lorsque la concentration de sucre dans le sang (glycémie) reste anormalement élevée, et ce, de façon prolongée. On parle alors d’hyperglycémie chronique, qui résulte d’un défaut de sécrétion et/ou d’action de l’insuline, principale hormone intervenant dans la régulation de la glycémie.

Mais quels sont les intervalles de valeurs normales pour la glycémie, et à partir de quel seuil faut-il s’inquiéter pour les personnes non connues diabétiques? Quid des personnes souffrant déjà de diabète? La crainte d’une hausse de la glycémie est-elle la seule préoccupation à avoir à propos des variations de ce paramètre biologique? 

Éléments de réponse dans cet article!

La glycémie: définition et taux habituel

La glycémie fait référence à la concentration de glucose dans le sang. Elle s’exprime en grammes par litres de sang, avec un intervalle de valeurs normales compris entre 0,70 et 1,10 g/L. Ce paramètre biologique se mesure idéalement à jeun, mais il est aussi possible de réaliser la glycémie post-prandiale, 2 heures après le début d’un repas. 

Au-delà du seuil de 1,10 g/L pour la glycémie à jeun, et de 2g/L pour la glycémie post-prandiale, on parle d’hyperglycémie. 

Cet état peut être passager, lié notamment à un excès alimentaire ou à la prise de certains médicaments dont le principe actif est connu pour augmenter la concentration de glucose dans le sang. 

Ceci dit, du fait de plusieurs facteurs intriqués (habitudes alimentaires, hygiène de vie, morphologie, système immunitaire, facteurs génétiques, etc.), l’hyperglycémie peut perdurer et devenir chronique, conduisant ainsi au diabète si rien n’est fait.

Le diabète, conséquence de l’hyperglycémie chronique 

Le diabète désigne un groupe d’affections métaboliques, caractérisées par une hyperglycémie chronique, qui se traduit par des anomalies du métabolisme des nutriments, secondaires à un défaut de sécrétion et/ou d’action de l’insuline. 

Fabriquée par le pancréas, l’insuline est la principale hormone impliquée dans la régulation de la glycémie. Lorsque cette dernière augmente, l’insuline agit de sorte à favoriser le stockage du glucose dans des organes cibles (foie, et tissu adipeux essentiellement), ce qui ramène la concentration sanguine en glucose dans les normes.

Du fait d’une destruction progressive du pancréas (cas du diabète de type 1), ou du développement d’une résistance progressive des tissus de l’organisme à l’insuline (cas du diabète de type 2), cette hormone n’exerce plus correctement ses fonctions de stockage. Suite au dysfonctionnement d’autres hormones, le glucose stocké se retrouve paradoxalement déversé dans le sang, accentuant l’hyperglycémie. S’en suivent alors des répercussions sur le système immunitaire, le système nerveux et le fonctionnement de plusieurs organes. 

Chez les sujets déjà diagnostiqués et traités comme diabétiques, on ne s’attend plus à des valeurs “normales”, puisque par définition, le diabète signe déjà une anomalie des chiffres glycémiques. 

On parle plutôt “d’objectifs glycémiques”, qui désignent en fait les intervalles dans lesquels doit figurer la glycémie (à jeun et en période post-prandiale) pour ne pas accentuer les anomalies métaboliques liées au diabète et leurs conséquences. 

Ainsi, chez le diabétique, la fédération internationale du diabète préconise comme objectifs glycémiques, une concentration sanguine:

  • Inférieure à 1,20 g/L à jeun, 
  • et inférieure à 1,80 g/L en période post-prandiale (2 heures après le début du repas). 

Hyperglycémie et hypoglycémie: ce qu’il faut savoir 

Comme évoqué précédemment, le terme “hyperglycémie” fait allusion à une glycémie trop élevée, supérieure à la limite haute de l’intervalle de valeurs normales (1,1 g/L). 

Mais il faut savoir que les variations de la glycémie ne se font pas que dans le sens de la hausse. Il n’est également pas rare d’observer des cas de baisse de la glycémie en deçà de la limite inférieure de la normale (0,70 g/L): on parle alors d’hypoglycémie, qui peut survenir aussi bien chez des sujets sains que chez des diabétiques.

Qu’il s’agisse d’une baisse ou d’une hausse de la glycémie, des répercussions préjudiciables sont possibles sur le fonctionnement de l’organisme. 

Heureusement, il existe des groupes d’aliments précis à consommer pour normaliser la concentration sanguine en glucose en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie. 

Bien évidemment, ces mesures diététiques doivent être associées à des mesures hygiéniques, et éventuellement à un traitement médicamenteux, que vous prescrira votre médecin.

En résumé

Le diabète résulte d’une variation de la glycémie à la hausse, et ce de façon chronique. Ceci dit, il est aussi possible d’observer une baisse de la glycémie dans certains cas, une situation tout aussi préjudiciable. 

Dans l’un ou l’autre des cas, le respect d’un traitement médical et des mesures hygiéno-diététiques s’avère essentiel pour retrouver l’équilibre glycémique.