Le coma diabétique est l’une des complications possibles du diabète. Il s’agit de troubles de la conscience qui exigent une prise en charge immédiate. Ce type de coma présente un réel danger pour la vie de la personne diabétique.

Cet article vous informe des symptômes, des conséquences du coma diabétique et des solutions pour le prévenir.

Quels sont les signes et les symptômes?

Il existe 4 sortes de comas diabétiques: le coma hypoglycémique, le coma hyperglycémique, le coma hyperosmolaire et le coma acidose-lactose. Les symptômes varient bien évidemment selon les types de comas.

Les signes avant-coureurs du coma hypoglycémique

Il s’agit du cas le plus fréquent de coma diabétique et concerne principalement les personnes atteintes de diabète de type 1. Si les personnes souffrant d’hyperglycémie prennent des médicaments provoquant l’hypoglycémie, elles peuvent aussi être touchées.

Voici les signes avant-coureurs du coma hypoglycémique:

  • Fatigue ;
  • Tremblements ;
  • Sensation de malaise ;
  • Palpitations ;
  • Troubles de la vue ;
  • Troubles de la parole ;
  • Transpiration ;
  • Changement de comportement.

Les symptômes du coma hyperglycémique ou acidocétosique

Ce coma hyperglycémique est plus difficile à détecter, en particulier chez les jeunes diabétiques. Ses signes cliniques sont:

  • Fatigue ;
  • Polyurie ;
  • Déshydratation ;
  • Troubles digestifs : nausées, vomissements, et douleurs abdominales ;
  • Crampes musculaires ;
  • Dyspnée de Kussmaul : profonde difficulté respiratoire ;
  • Obnubilation ou coma ou état normal.

Les symptômes du coma hyperosmolaire

Ce coma survient le plus souvent chez les personnes âgées, atteintes de diabète de type 2 et ayant omis de traiter leur diabète à cause d’une maladie intercurrente. Les symptômes du coma hyperosmolaire sont les suivants:

  • Déshydratation sévère ;
  • Perte de poids ;
  • Hypotension artérielle ;
  • Crises convulsives ;
  • Troubles digestifs : nausées, douleurs abdominales ou vomissements ;
  • Troubles de la conscience.

Les symptômes du coma acidose-lactose

Les cas de coma acidose-lactose concernent en général les patients très âgés et polypathologiques. Caractérisée par un taux de lactates et d’insuline élevé, cette sorte de coma diabétique est très rare. Parmi les signes de ce coma figurent:

  • L’asthénie accompagnée de crampes musculaires ;
  • Les douleurs thoraciques, parfois abdominales ;
  • Les troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées ;
  • La polypnée ;
  • L’agitation et l’anxiété ;
  • L’état de choc.

Quelles sont les conséquences possibles de ce coma et sa durée?

Pour éviter que le coma diabétiquene survienne, il est toujours indispensable de prendre des précautions car ses conséquences peuvent être très importantes. 

Quelles conséquences le coma diabétique a-t-il?

Le coma hypoglycémique est susceptible d’entraîner des lésions cérébrales de manière définitive: syndrome d’éveil non répondant, démence, psychose déficitaire, épilepsie.

Le coma hyperosmolaire peut quant à lui avoir plusieurs conséquences. Parmi elles figurent le collapsus, les infections au niveau du poumon ainsi que les complications thromboemboliques.

Les comas diabétiques peuvent générer la mort si aucune mesure n’est prise. Le coma acidose-lactose est le cas le plus grave car il entraîne le décès de la moitié des personnes touchées. Celui hyperosmolaire le suit avec 20 à 30% de décès.

Quelle est sa durée?

La durée des comas diabétiques varie en fonction de la gravité des cas et de leur prise. Leur durée ne peut ainsi pas être déterminée.

Quelles sont les solutions pour le prévenir?

Pour prévenir le coma diabétique, il vous faut d’abord bien connaître le type de diabète qui vous touche. Les solutions qui se présentent sont diverses ; il faut juste opter pour celles qui correspondent à votre maladie.

Dans tous les cas, la meilleure façon de prévenir le coma diabétique est de vérifier autant de fois que possible son taux de glucose dans le sang.

Que faut-il faire pour éloigner les risques de coma hypoglycémique?

Il faut principalement:

  • Avoir une alimentation équilibrée ;
  • Eviter les sports intenses et favoriser les sports anti-stress ;
  • Toujours avoir à portée de main une bonne dose de sucre.

Comment prévenir le coma acidocétosique?

Il est possible de prévenir ce coma en:

  • Ayant une bonne alimentation (éviter de manger salé) ;
  • Buvant 1,5 litres d’eau par jour ;
  • Faisant régulièrement du sport ;
  • Surveillant sa cardiologie ;
  • Apprenant à gérer le stress.

Sur quoi repose la prévention du coma hyperosmolaire?

Cette prévention repose principalement sur:

  • Une alimentation saine ;
  • Une activité physique fréquente ;
  • Une bonne hydratation. Un minimum de 1,5 litres pour une journée ;
  • Un bon repos.

Quelles sont les solutions permettant d’éviter le coma acidose-lactose?

Les solutions pour éviter cette sorte de coma diabétique sont:

  • Une alimentation équilibrée : sans sel, acidité et épice ;
  • Des exercices physiques ;
  • Un bon dosage de l’insuline.

Conclusion

2 à 15% des diabétiques sont susceptibles d’avoir un coma diabétique une fois dans leur vie. Or, le coma hypoglycémique est le seul à pouvoir être traité sans avoir à se déplacer dans un lieu spécialisé. Comme tous les autres comas diabétiques, sans réaction immédiate, il peut mener à la mort.

Sur le blog, vous trouverez de nombreux autres articles concernant le diabète. 

L’hyperglycémie désigne l’élévation de la concentration sanguine en glucose au-delà des normes. Lorsqu’elle perdure, on dit qu’elle devient chronique, et dès lors, elle peut occasionner plusieurs conséquences délétères. 

C’est pourquoi il est important de trouver les voies et moyens pour réduire sa glycémie et la ramener à la normale quand on a tendance à avoir des hyperglycémies. 

Pour faire baisser le taux de sucre dans le sang rapidement, il est possible d’agir sur la nutrition, en préférant les aliments à index glycémique faible (les fruits et légumes, l’avoine, le vinaigre de cidre, le concombre amer, etc.). Il est aussi important d’avoir un mode de vie sain: éviction de la sédentarité et pratique d’une activité physique régulière. 

Dans la suite de cet article, vous en saurez plus à propos des conséquences d’une hyperglycémie chronique pour l’organisme. Vous découvrirez également en détails les différents types d’aliments qu’il est possible de consommer pour baisser rapidement et de façon naturelle la glycémie, ainsi que l’importance de se maintenir actif pour éviter des hyperglycémies. 


Pourquoi quelqu’un voudrait-il faire baisser sa glycémie?

Une glycémie trop élevée traduit un important taux de sucre dans le sang. Lorsqu’une telle situation survient, une hormone est libérée par le pancréas dans l’organisme pour stimuler le stockage du glucose en excès dans le foie, la graisse et accessoirement dans les muscles. Cette hormone, c’est l’insuline, qui est également qualifiée d’hormone hypoglycémiante. 

Mais à force de prendre toujours beaucoup plus de sucre sur la durée, l’organisme peut devenir de moins en moins sensible à l’action de l’insuline: on parle d’insulino résistance, ou plus simplement de résistance à l’insuline. 

Dans un but de compensation, le pancréas se sent dès lors obligé de travailler beaucoup plus pour libérer plus d’insuline, mais il se retrouve vite dépassé.

Ainsi, le taux d’insuline baisse progressivement, occasionnant la synthèse d’autres hormones visant à augmenter la glycémie. Le glucose reste alors très abondant dans le sang, à une concentration où il peut induire des lésions des nerfs, des yeux, des reins, du cœur, du cerveau. 

Mais tout cela peut être évité si vous prenez l’habitude de surveiller et de baisser votre glycémie dès qu’elle est élevée. C’est là tout l’intérêt de savoir ce qu’il faut faire dans ce cadre.

Les aliments qui peuvent naturellement faire baisser la glycémie d’une personne

Entre autres possibilités pour faire baisser la glycémie de façon naturelle, figurent les mesures diététiques. 

Il existe en effet des produits de consommation dont la constitution et les propriétés permettent naturellement de réduire le taux de sucre circulant dans le sang. Lesquels? 

Les aliments riches en fibres, utiles pour abaisser la glycémie

Les fibres sont connues pour ralentir la digestion des glucides, et pour freiner l’absorption du glucose par des mécanismes assez complexes. Elles ont de fait un impact positif sur la régulation de la glycémie à court, à moyen et à long terme. 

Il existe différents aliments que vous pouvez consommer pour faire le plein de fibres et baisser votre taux de sucre dans le sang. Il s’agit notamment: 

  • des légumes,
  • des fruits, 
  • des légumineuses, mais aussi des grains entiers. 

Il faut savoir que l’apport minimal recommandé en fibres est de l’ordre de 25 grammes pour les femmes, et de 38 grammes pour les hommes, soit 14 grammes pour 1000 Kcal, selon une récente étude américaine

L’Organisation Mondiale de la Santé quant à elle, préconise la consommation de 5 portions de fruits et légumes au moins par jour. 


L’avoine, efficace et facile à préparer

L’avoine est un aliment à index glycémique faible, que vous pouvez consommer en lieu et place des aliments à index glycémique élevé, qui font flamber le taux de sucre dans le sang. 

Un des principaux avantages à adopter l’avoine dans votre alimentation, c’est qu’il s’agit d’un aliment extrêmement facile à préparer, et agréable au goût. C’est une alternative parfaite pour le petit-déjeuner notamment.

Le vinaigre de cidre, un coupe-faim naturel

Le vinaigre de cidre peut réduire la glycémie (jusqu’à 30%) en raison de la sensation de satiété qu’il procure. 

Vous pouvez en diluer dans un peu d’eau, ou en consommer en dressage sur une salade, par exemple.

Le concombre amer, pour booster votre taux d’insuline

Le concombre amer augmente la production d’insuline par le pancréas. Il peut être consommé cru ou cuit. 

Sport et mode de vie: quel impact sur la glycémie?

L’éviction de la sédentarité, notamment par l’exercice physique, permet l’utilisation du glucose en excès dans l’organisme comme source d’énergie pour les muscles. 

Cela augmente aussi la sensibilité des cellules et tissus de l’organisme à l’insuline. 

Manipuler régulièrement des haltères, faire du vélo, de la course, de la marche rapide, de la danse, ou de la natation, tout ça peut vous aider à baisser votre glycémie.

Conclusion

Une nutrition axée sur des aliments à index glycémique bas couplée à une activité physique régulière vous permettra de réduire votre glycémie. 

Ceci vous permet d’éviter l’hyperglycémie chronique et le diabète.

Le diabète est dû à une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Lorsqu’on parle de cette maladie, les gens font immédiatement référence au diabète de type 1 ou de type 2.

Or à ces derniers s’ajoute le diabète de type 3 ou diabète du cerveau, qui implique une dégénérescence qui envahit aussi l’esprit. 

Continuez à lire pour tout savoir depuis les symptômes du diabète de type 3 aux moyens de prévention. 


Maladie d’Alzheimer et diabète de type 3 

Les résultats de plusieurs études sur la maladie d’Alzheimer démontrent que le cerveau des personnes atteintes de cette maladie se trouve dans un état diabétique et est résistant à l’insuline.

Or cette hormone doit jouer un rôle clé une fois en contact avec les cellules en question. C’est elle qui permet que leur membrane s’ouvre pour laisser entrer le glucose. Chez une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, ceci est impossible.

Par ailleurs, il résulte effectivement des troubles de mémoire lorsqu’on fait des expériences sur un cerveau de souris pour qu’il résiste à l’insuline. Ceci permet de démontrer l’importance de cette substance dans la pathogenèse d’Alzheimer.

Et pour approfondir ces études, les chercheurs ont essayé des traitements afin de stimuler les cellules malades pour qu’elles soient plus sensibles à l’insuline. Cela a ensuite abouti à de meilleures capacités de mémoire.

Des facteurs de risques communs entre diabète et troubles neurocognitifs

Au cours des dernières décennies, les taux de prévalence du diabète de type 2, de l’obésité et de la maladie d’Alzheimer ont évolué à la hausse.

Ce qui a fait naître un débat sur la mesure dans laquelle l’hyperglycémie et, plus récemment, le diabète de type 1 contribuent à la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer.

Les personnes atteintes de diabète de type 2 ou d’obésité ont en effet un risque accru de développer une déficience cognitive légère, une démence ou une maladie d’Alzheimer. C’est un facteur de risque pour certaines maladies cérébrovasculaires et d’autres types de troubles neurocognitifs.

Le fait est que les mêmes soucis cardiovasculaires qui accroissent le risque de diabète de type 2 sont aussi des facteurs de risque pour le trouble neurocognitif.

Nous pouvons par exemple citer l’obésité, les vaisseaux sanguins endommagés, les troubles circulatoires, un taux élevé de cholestérol et l’hypertension artérielle. Les maladies cardiaques ou antécédents familiaux de ce type ne sont pas en reste.

Détérioration des capacités du cerveau, un symptôme du diabète de type 3

La recherche a démontré que, comme le diabète 1 et 2, l’utilisation inefficace du glucose dans le cerveau est à l’origine des symptômes du diabète de type 3. Ceci pourrait s’expliquer par la mort des cellules nerveuses avec pour conséquence de réduire la capacité du cerveau à interpréter les messages.

Si les cellules cérébrales meurent dans le cas des maladies cérébrovasculaires, c’est parce qu’elles ne peuvent plus communiquer entre elles en raison du manque d’oxygène.

Les recherches ont aussi permis de mettre en exergue les effets de l’accumulation des plaques bêta-amyloïdes dans le cerveau des victimes d’Alzheimer. Ce phénomène empêche en effet les récepteurs de l’insuline de jouer pleinement leur rôle. Ce qui affecte ensuite la production d’insuline et provoque une insensibilité des cellules cérébrales à l’insuline.


Comment combattre le diabète de type 3?

Parmi les symptômes du diabète de type 3, nous pouvons citer les troubles de la mémoire, de l’orientation ou du langage. Les personnes atteintes ont aussi des difficultés à réaliser des gestes et des actes de la vie courante ou à reconnaître des personnes et des objets.

Même s’il n’y a pas encore de traitement disponible, il existe des moyens de prévention et des solutions naturelles comme l’alimentation cétogène.

Moyens de prévention

Vu que le diabète de type 3 affecte particulièrement le cerveau, un mode de vie sain, favorisant la santé cardiovasculaire a de fortes chances de profiter à votre cerveau.

Vous devez donc adopter un régime alimentaire sain, riche en vitamine D, acide folique, vitamines B6 et B12, tout en faisant de l’exercice régulièrement. En plus de prendre soin de votre corps et de votre esprit, restez actif sur le plan social et intellectuel.

Et plus important encore, protégez-vous la tête lorsque vous pratiquez des exercices.  


Bienfaits du régime cétogène contre les démences

Le problème majeur des symptômes du diabète de type 3 se trouve au niveau de la gestion du glucose, l’aliment essentiel du cerveau. Heureusement, nous avons d’autres sources d’énergie, notamment les cétones.

Dans la majorité des cas, les diabétiques de type 3 suivent un régime cétogène voient leurs performances s’améliorer et leurs troubles diminuer. Et dans certains cas, la croissance des symptômes est même ralentie, voire stoppée !

Conclusion

À présent, vous savez que selon les recherches, le cerveau des personnes souffrant d’Alzheimer est dans un état diabétique.

Et lorsque vous connaissez la différence entre le diabète de type 2 et celui de type 1, les symptômes du diabète du cerveau ou de type 3 sont plus faciles à comprendre.

Même s’il y a de nombreuses similitudes entre les personnes diabétiques et celles victimes d’Alzheimer, le diabète ne reste qu’un facteur de risque. Certains diabétiques peuvent développer un trouble neurocognitif, mais pas tous.

422 millions de personnes dans le monde souffrent de diabètes selon l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est une maladie chronique qui oblige le patient à bien surveiller son alimentation. 

Si vous êtes diabétique, vous devez vous conformer à une liste de restrictions et de recommandations alimentaires. 

Dans cet article, découvrez les catégories d’aliment à éviter en cas de diabète, ou du moins à consommer avec modération et occasionnellement.

Les sucreries

Il est préférable pour le diabétique (surtout de type 2) de s’éloigner du sucre d’absorption rapide et de ne pas consommer de sucreries ou alors en très faible quantité. 

Les produits sucrés tels que les confitures, les sirops, les bonbons, les gâteaux et les pâtisseries sont à proscrire à cause de leur effet hyperglycémiant.

Les boissons sucrées comme les milkshakes, les jus industriels ou les boissons énergisantes sont aussi à bannir ou à consommer avec modération car elles ont tendance à fortement déséquilibrer le taux d’insuline du diabétique.

Les produits laitiers

Les produits laitiers et en particulier le fromage, le beurre, la glace ou encore la crème fraîche sont à exclure au maximum pour les diabétiques car ils sont riches en graisses saturées et acides gras trans, ce qui augmente les risques de pathologies cardiovasculaires déjà élevés pour les diabétiques.

Les sodas

Le soda peut vraiment être nocif pour les personnes diabétiques qui sont résistantes à l’insuline. 

L’organisme absorbe une grosse quantité de sucre (aux alentours de 10 cuillères à café) dans les premières minutes qui suivent la prise d’un verre de soda. Cette absorption rapide déclenche alors une libération d’insuline, problématique pour les diabétiques. 

Les sodas light déclenchent également une libération d’insuline par le pancréas et sont donc aussi à éviter.

Les aliments excessivement salé

L’excès de sel doit être pris en compte dans le régime alimentaire des diabétiques. Le sodium favorise le risque d’hypertension et nuit au cœur. 

Il faut donc absolument éviter la charcuterie et les gâteaux apéros par exemple.

Le pain blanc

Le pain blanc est déconseillé, car il est riche en sucre et pauvre en fibres, alors que le pain complet est riche non seulement en fibres mais aussi en vitamines, protéines et minéraux.

Les fruits secs 

Les fruits consommés à l’état frais et entier contiennent des nutriments comme l’eau et les fibres, mais une fois séchés, ils peuvent contenir (pour une portion de 100 grammes) entre 50 et 70 grammes de glucides pour les dattes et les raisins secs.

Les graisses saturées et les acides gras trans

Comme nous l’avons vu pour les produits laitiers, les graisses saturées et trans peuvent aggraver la situation d’une personne diabétique. Beaucoup d’aliments frits, transformés, d’origines animales ou contenant de l’huile de palme à l’instar des chips, des produits de boulangerie ou encore des frites contiennent ce type de graisses. 

Ces aliments sont riches en graisses et en glucides simples, une combinaison à éviter absolument dans la diète d’un diabétique car cela augmente le taux de glycémie quasi instantanément et les graisses prennent longtemps à être digérées. 

Les produits industriels et les plats cuisinés

Ces produits sont des aliments transformés par l’industrie agro-alimentaire. Beaucoup d’études montrent leurs conséquences néfastes sur la santé de l’homme et celle du diabétique en particulier. Méfiez-vous de ces produits qui contiennent des sucres cachés. 

Exit donc les conserves, les sauces toutes faites, le ketchup…

Le mot de la fin

Maintenant que vous savez quels sont les principaux aliments à éviter ou à consommer avec modération si vous avez du diabète, découvrez ce que vous devriez manger dans cet article: Que peut manger un diabétique?

Surveiller son alimentation quand on est diabétique est au centre des préoccupations afin d’éviter d’éventuelles complications. Longtemps, les malades se sont vus imposer des régimes draconiens où la consommation de fruits était formellement interdite. 

Grâce à la connaissance de l’index glycémique, les fruits occupent aujourd’hui une place de choix dans l’alimentation des diabétiques. 

Cet index permet de classer les aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand on les consomme. Plus l’index glycémique est haut, plus le taux de sucre dans les aliments est élevé également.

Les fruits ont un indice glycémique variable. Dans cet article, découvrez quels fruits privilégier et lesquels éviter en cas de diabète.


Quels fruits sont pauvres en sucre?

Un aliment ne comportant pas plus de 5 g de sucre pour 100 g est qualifié de non sucré. Les fruits pauvres en sucre (< 10 g / 100 g) sont les suivants:

  • Avocat (0,8 g). On le consomme rarement en tant que fruit, mais les avocats à l’instar des tomates font bien partie de la catégorie des fruits. Contenant peu de sucre, ils sont à privilégier pour une diète équilibrée. Aussi il est riche en fibres et en ‘bons’ lipides.
  • Citron (2,5 g)
  • Groseille (5 g)
  • Pamplemousse (5,9 g)
  • Mûre (6,2 g)
  • Groseille à maquereau (6,2 g)
  • Pastèque (6,3 g)
  • Fraise (7 g) 
  • Framboise (7 g)
  • Orange (8,6 g)

Quels sont les fruits sucrés à éviter?

Le fruit le plus sucré est la datte. Elles renferment 27 g d’un mélange de fructose et de glucose pour 100 g de fruits. Ce taux de sucre est quasiment équivalent au double de celui des autres fruits. 

Les autres fruits trop sucrés sont la banane quand elle est trop mûre (environ 20 g de sucre pour une portion de 100 g), la cerise et le raisin (ces deux fruits contiennent en moyenne 15 g de sucre pour 100 g).

Suivent les prunes, les poires, les figues entre 10 et 15% et les pommes avec 12%.

Quelle est la teneur en sucre pour les fruits secs?

Les fruits séchés sont excellents d’un point de vue nutritif. La déshydratation permet une concentration des nutriments contenus dans les fruits frais. 

On retrouve une forte densité de fibres, minéraux, oligo éléments, vitamines (à l’exception de la vitamine C qui résiste mal à la conservation), antioxydants, etc. 

Cependant il faut veiller à connaître la bonne quantité pour ne pas consommer trop de sucre.

La teneur en sucre de certains fruits séchés peut être très élevée: environ 50% pour les figues ou les abricots et 60% pour les raisins secs ou les dates. Soit trois à quatre fois plus de sucre que s’ils sont consommés frais.

En consommant environ ¼, voire ⅕ du poids du fruit frais en fruit séchés, on garde le même taux calorique. Par exemple, une banane de 120 g équivaut plus ou moins à 25 g de bananes séchées.

Quels sont les fruits qui font baisser la glycémie?

Parmi les fruits qui aident à diminuer le taux de sucre dans le sang, on retrouve: 

  • Les pêches. Riche en potassium, les pêches contiennent en outre des vitamines A et C et des fibres. Elles permettent de diminuer la glycémie car elles ne contiennent que 13 g de sucre pour 100 g.
  • Les prunes à condition de n’en consommer que 100 g sur la journée. Les prunes contiennent 10% de glucides environ et une grande quantité de fibres favorisant la baisse de la glycémie dans le sang.
  • Les framboises. Avec un faible index glycémique, elles aident à une meilleure régulation de la glycémie. Des études scientifiques suggèrent qu’elles contribuent à la diminution de la glycémie deux heures après avoir été consommées.
  • Les fraises consommées régulièrement permettent de réguler la glycémie car elles améliorent la sensibilité à l’insuline et diminuent l’intolérance au glucose.
  • Les pastèques. Constituées à 92% d’eau, les pastèques sont pauvres en glucides.
  • Les myrtilles ont une action bénéfique dans la gestion du glucose dans le sang grâce aux flavonoïdes qu’elles contiennent.
  • Les groseilles. Outre leur taux de glycémie bas, les groseilles riches en pectine stimulent le transit.
  • Les pommes. Comme les groseilles, les pommes contiennent de la pectine, qui aide à absorber les sucres et graisses dans l’intestin et permet une régulation du glucose dans le sang.
  • Les mandarines permettent de lutter contre l’insulino-résistance en raison de leur teneur en nobilétine.
  • Les poires retardent l’absorption du glucose dans l’intestin grêle, favorisant le maintien d’un taux de glycémie plus bas.

En conclusion

Les fruits ne doivent donc pas être proscrits de l’alimentation des diabétiques, ils sont même conseillés. 

Cependant, il est recommandé de ne pas les consommer en prise isolée mais de les manger durant les repas ou avec une collation et de consommer des fruits entiers plutôt que des jus de fruits, qui contiennent généralement des sucres ajoutés. Pire encore, l’absorption de liquide se fait très rapidement dans l’organisme et peut dès lors donner lieu à une hyperglycémie et une production d’insuline en excès.

Pour en savoir plus sur les aliments à privilégier pour un diabétique, consultez notre guide: Que peut manger un diabétique?

En 2019, 463 millions de personnes dans le monde souffrent du diabète, dont 4,5 millions en France. Il s’agit des derniers numéros connus à ce jour.

Le diabète est causé par un excès de sucre dans le sang dû à une carence en insuline ou à une résistance à cette hormone. Il en existe plusieurs types dont les principaux sont le diabète de type 1 et le diabète de type 2. 

La différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 est d’origine clinique. Le premier est une maladie auto-immune tandis que le second survient lors du développement d’une résistance à l’insuline.

Malgré leurs origines différentes, les conséquences de ces deux types de la maladie et leur traitement sont assez similaires. Continuez la lecture si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet.

Diabète de type 1 et diabète de type 2: des origines qui diffèrent

Dans le cas du diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant, des cellules du pancréas sont détruites et il ne parvient plus à synthétiser suffisamment d’insuline. Dès lors, le glucose ne pénètre plus dans les cellules, augmentant son taux sanguin et provoquant une hyperglycémie. 

La maladie apparaît dans l’enfance ou l’adolescence. On parle de diabète juvénile. Un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux (exposition à certains virus et aliments) semblent en être la cause.

Une diminution des effets de l’insuline provoque un diabète de type 2. On parle d’insulino-résistance. Cette forme touche environ 90% des malades, hommes comme femmes, favorisée essentiellement par un manque d’activité physique et l’obésité auxquels peuvent s’ajouter l’hérédité, le tabac et l’hypertension.

Il apparaît souvent avec l’âge (après 40 ans). Il est nommé diabète gras ou de la maturité. 

Le foie commence à fabriquer trop de sucre qui ne peut plus être assimilé et utilisé par les muscles. Débordé, le pancréas ne parvient plus à produire l’insuline nécessaire. Le sucre accumulé dans le sang provoque une augmentation de la glycémie et le diabète apparaît. 

Une prise de sang à jeun permet de mesurer la glycémie. Un taux supérieur ou égal à 1,26 g/l, à deux reprises, diagnostique un diabète.


Quels sont les symptômes des types de diabète 1 et 2?

Les signes les plus répandus, à la fois pour le diabète de type 1 et de type 2, sont en général les suivants :

  • Une soif accrue,
  • Une faim accrue,
  • La polyurie (urine fréquente),
  • Un amaigrissement important accompagné d’une fonte des muscles,
  • Une fatigue, un manque d’énergie.

D’autres signes apparaissent si la maladie n’est pas prise en charge : des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des troubles de la vue, une odeur anormale des urines, une haleine fruitée, des infections cutanées (furoncles, mycoses). 


Quelles sont les conséquences du diabète?

Qu’il s’agisse du type 1 ou de type 2, le diabète, s’il n’est pas dépisté ou traité, peut entraîner des complications telles que :

  • Des maladies cardiovasculaires,
  • Des troubles oculaires : atteinte de la rétine,
  • Des neuropathies : douleurs, crampes, plaies aux pieds et aux orteils,
  • Une sensibilité aux infections ,
  • L’impuissance,
  • Des néphropathies : diminution du filtre des reins aboutissant à une insuffisance rénale.

Comment traiter le diabète?

Le vaccin contre le diabète n’existe pas. Le principal traitement consiste à contrôler le taux de glucose dans le sang et d’avoir un régime alimentaire adapté.

Comment traiter le diabète de type 1?

Dans le cas du type 1, le malade doit s’injecter de l’insuline quotidiennement (voire plusieurs fois par jour) afin de compenser l’insuffisance du pancréas à la produire.

L’injection est indispensable afin que l’insuline ne soit pas détruite par les sucs gastriques. Le dosage varie en fonction des besoins. 

Il existe deux moyens de s’injecter de l’insuline :

  1. Le stylo constitué d’une cartouche à insuline placée dans le stylo muni d’une aiguille à usage unique.
  2. La pompe portée à la ceinture ou dans une poche délivre l’insuline par un tube placé sous la peau.

Comment traiter le diabète de type 2?

Les diabétiques de type 2 doivent respecter certains principes de base : régime alimentaire approprié, mode de vie actif et surveillance de la glycémie. 

De plus, il existe des médicaments antidiabétiques permettant la baisse ou le contrôle de la glycémie. 

En cas de nécessité, certains patients devront procéder à une injection par jour d’insuline.

En conclusion

Les malades atteints de diabète utilisent de petits appareils portatifs de mesure de glucose en continu fournissant des informations en continu sur son évolution. Grâce à ces informations, il est possible d’améliorer la gestion du diabète et de réduire les risques de complications.

On constate donc que ces deux types de diabètes sont des maladies chroniques nécessitant un suivi à vie. Mais ce n’est pas le cas d’un troisième type appelé diabète gestationnel apparaissant pendant le 2ème ou 3ème trimestre d’une grossesse. 

Pour en savoir plus sur ce diabète de type 3, n’hésitez pas à lire notre article en cliquant sur le lien.

L’alimentation joue un rôle central dans la gestion des différents types de diabète car les diabétiques doivent impérativement contrôler en permanence leur taux de glycémie. 

Dès lors, les diabétiques sont-ils autorisés à consommer tous les aliments ou sont-ils soumis à certaines interdictions? Les régimes varient-ils en fonction du type de diabète? On vous explique tout dans cet article.

Quel est le régime alimentaire d’un diabétique de type 1?

Contrairement à certaines idées reçues, les diabétiques de type 1 ne sont pas soumis à un régime draconien. 

Il ne s’agit pas non plus de moins manger puisque l’organisme a besoin d’une certaine quantité de nourriture pour fonctionner correctement. 

Pour ces malades, l’essentiel réside dans la variété des repas et l’équilibre alimentaire avec des ajustements nécessaires pour une gestion efficace de la glycémie et du besoin en insuline.

En cas de diabète de type 1, il faut privilégier la consommation d’aliments dont l’index glycémique est bas:

  • des pâtes complètes, 
  • du pain aux céréales, 
  • du riz basmati,
  • les pois cassés, 
  • les lentilles, 
  • les pois chiches,
  • les fruits frais dont l’index glycémique est moyen,
  • la volaille, 
  • le poisson,
  • les légumes cuits. 

A l’inverse, il convient de rester très prudent avec les viandes rouges, les charcuteries et les fromages qui comportent des graisses animales déconseillées. L’apport en matière grasse doit correspondre à moins d’un tiers des apports énergétiques quotidiens.  

Qu’en est-il du diabète de type 2?

Quel est le régime alimentaire d’un diabétique de type 2?

Les malades souffrant d’un diabète de type 2 sont souvent des personnes en surcharge pondérale, c’est pourquoi il leur est recommandé de suivre des régimes faibles en calories. 

Le but de ces régimes hypocaloriques n’est pas de tout axer sur les privations mais de changer ses habitudes alimentaires. Il convient donc de contrôler la glycémie, de conserver un poids correct tout en assurant les besoins nutritionnels.

Le diabétique de type 2 doit dès lors respecter un certains nombres de règles visant à réguler sa glycémie et à éviter la prise de poids.

  • Privilégier les glucides complexes (aliments à base de céréales complètes) et diminuer les glucides simples tels que le sucre, les sodas, les confitures etc.
  • Boire beaucoup d’eau puisque l’hydratation est fondamentale chez les diabétiques de type 2.
  • Consommer des acides gras essentiels que l’on peut trouver dans les poissons gras ou les huiles végétales.
  • Intégrer une portion de légumes à chaque repas et deux portions de fruits frais dans la journée. 
  • Intégrer également deux ou trois portions de produits laitiers mais en essayant d’éviter les fromages (ou en faible quantité).

Même si ces régimes ne sont pas drastiques, certains aliments restent vivement déconseillés, voire interdits. Il s’agit essentiellement de l’alcool et les aliments trop riches en graisses saturées : viandes en sauce, charcuteries, beurre cuit, aliments frits etc. D’autre part, les plats préparés industriels ne peuvent pas être intégrés dans l’alimentation car les aliments sont ultra-transformés.

Les particularités du diabète gestationnel

Ce type de diabète est aussi appelé diabète de grossesse car il apparaît chez la femme enceinte durant le second trimestre. Certaines femmes ignorent avoir du diabète, d’autres vont le développer uniquement durant la période de grossesse. 

Comme pour les autres types de diabète, il faut veiller à conserver un taux correct de glycémie dans le sang et adapter l’alimentation en respectant quelques règles.

Il est nécessaire de limiter les sucres rapides, de consommer des fibres et des féculents favorisant l’apport en lipides et en protéines. Les féculents recommandés sont les légumineuses, le pain complet et le riz complet car leur indice glycémique est bas. Il est en outre important de choisir une alimentation riche en fruits et en légumes.

L’objectif de régime en cas de diabète de grossesse n’est pas de perdre du poids mais de maintenir la femme enceinte et le fétus en bonne santé.

Quelles sont les règles d’une bonne alimentation?

Si les diabétiques doivent rester vigilants, ils suivent également les règles conseillées à tout un chacun pour bénéficier d’une alimentation saine et équilibrée.

La règle principale est d’opter pour une alimentation variée et correctement répartie dans la journée. Il est nécessaire de faire trois repas par jour et de prendre un vrai petit-déjeuner, ce qui permet d’éviter les grignotages. Il ne faut pas non plus oublier de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour.

Un repas équilibré doit contenir :

  • Des protéines c’est-à-dire du poisson, de la viande, des œufs ou du tofu.
  • Des féculents (pâtes, riz, pommes de terre etc.)
  • Des légumes

Afin de maintenir une bonne alimentation, il faut également éviter de :

  • Manger trop d’aliments riches en graisses (les pâtisseries, le beurre, les viandes trop grasses, le lait entier par exemple.
  • Limiter les bonbons et les sodas.
  • Consommer de l’alcool (on autorise généralement un verre de vin pour les femmes et deux pour les hommes).

Grâce aux progrès de la médecine et le rôle essentiel de la diététique, les personnes souffrant de diabète peuvent désormais bénéficier d’une alimentation variée et équilibrée, loin des régimes drastiques autrefois conseillés.

Le diabète est synonyme d’hyperglycémie. Le taux de sucre dans le sang est élevé que l’organisme n’est plus en mesure de le stocker. Cela entraîne le manque d’insuline, la principale caractéristique de cette maladie métabolique. Le diabète arrive à la troisième place des principales causes de décès dans le monde. 

Le diabète est héréditaire, c’est un facteur génétique. À cela peuvent s’ajouter d’autres facteurs liés au mode de vie, comme le manque d’activité physique et une mauvaise alimentation.

Dans cet article, on revient sur les origines du diabète, comment l’éviter ou comment le traiter si vous en êtes atteint.

Quelles sont les différentes causes du diabète?

Comme il existe deux types bien distincts de diabètes, c’est normal qu’il y a également des causes différentes. Fondamentalement, les deux types de diabètes sont caractérisés par l’insuffisance de l’insuline dans l’organisme. 

Voyons chaque type avec leurs causes respectives.

Les causes du diabète de type 1

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qu’on appelle également diabète insulino-dépendant ou DID. Les symptômes peuvent apparaître assez tôt chez le patient, notamment pendant l’enfance ou l’adolescence.

L’insuline, hormone sécrétée par le pancréas, aide l’organisme à assimiler le sucre. Avec le diabète de type 1, les cellules bêta, responsables de la fabrication d’insuline, ne sont plus fonctionnelles. Les anticorps et les lymphocytes s’en prennent à ces cellules comme à des ennemis de l’organisme en les détruisant.  

Le diabète de type 1 n’atteint qu’une petite partie des diagnostiqués diabétiques, à savoir moins de 10%. Ce type de diabète est héréditaire. Il se transmet par la génétique, c’est la seule hypothèse vérifiée jusqu’à ce jour. Ce type de diabète se manifeste par des symptômes comme la soif, la perte de poids chronique et l’abondance d’urine.

Les causes du diabète de type 2

Le diabète de type 2 concerne plus de 90% des personnes atteintes de cette maladie, c’est le type le plus courant. De manière générale, les personnes de plus de 40 ans sont les plus touchées.

Le diabète de type 2 peut se manifester par des dysfonctionnements différents de l’organisme : 

  1. L’insulinopénie. On parle d’insulinopénie quand le pancréas n’est plus en mesure de produire assez d’insuline pour faire fonctionner l’organisme. Cette insuffisance de sécrétion est un handicap pour l’assimilation et l’utilisation du glucose sanguin.
  2. L’insulinorésistance. Dans le cas de l’insulinorésistance, l’insuline chargée de réguler la glycémie n’arrive pas à assumer cette fonction. Le taux de glycémie dans le sang augmente en conséquence.

Le diabète de type 2 peut avoir différentes origines. Comme le type 1, il peut être dû à un facteur génétique, l’hérédité. Un parent peut alors transmettre ses gènes à son enfant. 

Mis à part le facteur génétique, le mode de vie est le principal facteur qui favorise l’apparition du diabète chez une personne. La mauvaise alimentation, ainsi que l’absence ou l’insuffisance d’activité physique sont les plus grands responsables du diabète de type 2. 

Ces deux causes privilégient la surcharge pondérale, voire l’obésité d’une manière exponentielle. Les cellules de l’organisme n’arrivent plus à réguler le glucose qui sature le sang. De là vient l’excès du taux de sucre dans le sang, pour aboutir à la détérioration du pancréas.

Comment prévenir le diabète?

Si le facteur génétique est incontournable, le second facteur lié aux facteurs environnementaux est parfaitement possible à contourner pour prévenir l’apparition du diabète. Dans tous les cas, l’adoption d’un mode de vie sain est la meilleure prévention contre le diabète.

Avoir une alimentation saine et équilibrée

Essentielle pour l’organisme, le sucre constitue un apport indispensable pour le fonctionnement de l’organisme. Il faut cependant faire attention à en limiter la consommation. Le tabac et l’alcool sont également à éviter pour minimiser les risques inhérents à cette maladie.

Pratiquer une activité physique régulière

La sédentarité est une des causes qui privilégient la prise de poids. Une activité physique régulière peut aider l’organisme, non seulement à maintenir la forme, mais aussi à brûler la graisse et à diminuer le taux de glycémie dans le sang.

Réaliser un contrôle régulier

Le dépistage du diabète permet une prise en charge rapide et plus efficace. Plus tôt le diabète est détectée, mieux c’est pour la suite du traitement et des attitudes à adopter. Le dépistage doit être systématique à partir de 40 ans, et pour les personnes avec des antécédents qui les prédisposent à cette maladie. 

En conclusion

Le diabète est une maladie chronique qui évolue lentement. Les premiers symptômes peuvent mettre beaucoup d’années à faire leurs apparitions. 

Voici les signes annonciateurs qui peuvent vous alerter :

  • Une soif intense
  • Abondance d’urine
  • Trouble de la vision
  • Cicatrisation difficile des plaies
  • Fatigue, asthénie
  • Manque de sommeil et somnolence
  • Perte de poids
  • Augmentation de l’appétit
  • Engourdissement des membres inférieurs et supérieurs.

Le diabète, de type 1 ou de type 2, ne se soigne pas, mais on peut facilement les éviter avec l’adoption d’un mode de vie sain. Ces symptômes doivent alerter et inciter à faire un dépistage.

Avec près de 463 millions de diabétiques dans le monde selon une estimation de la Fédération Internationale du Diabète en 2019, avec possibilité accrue d’une croissance d’ici 2030, le diabète est une maladie qui mérite une attention particulière afin de mieux savoir comment elle se manifeste.

Selon un rapport de la Fédération Française de Diabète, la France à elle seule, comptabilise près de 3,3 millions de malades et environ 400 nouveaux cas chaque jour. 

Il est judicieux ici, d’étudier les différentes formes de diabète, mais aussi et surtout les symptômes précis, concernant chaque type de diabète. On vous dit tout dans cet article.

Tout savoir sur le diabète

On peut définir le diabète comme étant une maladie qui naît de l’excès de sucre dans l’organisme, et en particulier dans le sang. 

S’il est vrai que la connaissance rapide d’un état diabétique permet d’accroître les chances de survie des personnes atteintes, il est tout aussi important de signaler que malheureusement, cette pathologie comme beaucoup d’autres, reste incurable jusqu’ici.


Les différents types de diabètes

Le diabète peut être considéré, comme un tueur silencieux, en ce sens que, la plus grande majorité des personnes atteintes de cette pathologie, à peu près 90 %, ne se rendent jamais compte de leur état, jusqu’à aggravation, ce qui s’avère généralement être trop tard.

Cette maladie, caractérisée par l’hyperglycémie, se subdivise généralement en trois variantes à savoir le diabète de type 1, de type 2, et de type 3. Et malgré cette gradation accordée à ces différents types, il faut savoir qu’il n’y a pas de diabète plus dangereux que l’autre.

Les symptômes du diabète

Le corps humain, dit-on très souvent, a besoin de sucre en l’occurrence le glucose pour ce cas précis. Il permet ainsi au corps humain de pouvoir réguler sa température, de bien réfléchir, et d’avoir de l’énergie. Pourtant, lorsqu’il arrive que le pancréas n’arrive plus à sécréter une quantité suffisante d’insuline, on assiste à une hyperglycémie.

Le symptôme du diabète léger le plus commun aux deux premiers types de diabète est le sentiment de déshydratation, manifesté par une soif accrue. Vous avez aussi la sensation d’une bouche sèche. 

Ensuite, on peut citer :

  • l’incontinence urinaire, surtout nocturne, 
  • une sensation de perte d’énergie, suivie d’une grande fatigue, 
  • une envie de manger constante, 
  • une perte de poids, 
  • une diminution de la vue.

Comment reconnaître un diabète de type 1?

Comment faire pour savoir qu’on est en présence d’un symptôme de diabète de type 1, là se situe le problème. En effet, comme précisé plus haut, chaque type de diabète se manifeste d’une manière différente.

Mais à la différence du type 2, cette variante se diagnostique sur des personnes très jeunes, généralement des enfants contrairement à une pensée ancienne qui ne considérait pour victime du diabète que des personnes matures.

Elle a aussi la particularité d’être facilement calmée grâce à de l’insuline d’où l’appellation de insulinodépendant qui lui est accordée.

Quels sont les symptômes du diabète de type 2?

Le rôle de la sensibilisation sur le dépistage du diabète prend véritablement tout son sens, en ce qui concerne le diabète de type 2. En effet, lorsqu’on est atteint de cette forme de pathologie, sans un dépistage préalable, il est difficile voire impossible de savoir qu’on en est victime.

Le diabète de type 2 ne se manifeste pas pendant presque tout le temps qu’il vous a atteint sans symptôme apparent. 

Ce n’est que lorsque la maladie arrive à un stade très avancé qu’elle se manifeste. On observe alors à ce moment-là une infection de la peau, avec l’apparition de furoncles ou d’abcès, des problèmes rénaux, de vue et d’obésité.

Qu’est-ce que le diabète de type 3?

Le sucre est un élément essentiel dans l’alimentation, mais actuellement, il est conseillé de le prendre avec une alimentation bio plutôt que de le prendre avec des boissons gazeuses par exemple.

Et il y a de quoi s’inquiéter. En effet, le troisième type de diabète diagnostiqué, semble s’attaquer directement au cerveau, et porte le nom de diabète du cerveau. 

Ce dernier serait encore plus dangereux, que ne le sont les deux précédents, puisqu’il est cause de dégénérescence.

Avec le corps déjà paralysé par un diabète de type 2, qui peut entraîner une perte des membres du corps, vient s’ajouter une variante extrême de la pathologie, qui n’est autre que neurodégénérative, de quoi faire grincer les dents.

Pour en savoir plus, lisez cet article écrit spécialement sur le sujet: Tout ce qu’il faut savoir du diabète de Type 3


Conclusion

Après avoir pu étayer ici, les différents symptômes du diabète et ses variantes, il semble impératif que le public prenne conscience au plus vite, qu’il doit se faire dépister pour son propre bien et celui des amis, voisins et toute la communauté mondiale. 

Mais à côté de ce geste, il est tout aussi important de surveiller son alimentation, de mettre main basse sur le tabac et l’alcool, au profit du sport et de la surveillance de son corps.

Surveiller son alimentation lorsqu’on est diabétique est primordial mais qu’en est-il de la consommation d’alcool? 

L’alcool augmente rapidement le taux de sucre et les risques d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie sont alors fréquents. Toutefois, en prenant des précautions, en consommant consciemment et en contrôlant sa glycémie, un diabétique peut occasionnellement consommer de l’alcool.

À travers cet article, vous aurez plus d’informations sur les conséquences de la consommation d’alcool sur la santé d’une personne diabétique et découvrirez les précautions à prendre, aussi vous découvrirez quel alcool privilégier.

Bonne lecture!

Comment la consommation d’alcool peut-elle être liée au diabète?

Puisque les boissons alcoolisées contiennent une grande quantité de sucre, en consommer fréquemment empire l’état sanitaire du patient. Un diabétique est déconseillé de boire de l’alcool sans une surveillance de son médecin traitant.

Est-ce qu’un diabétique peut boire du vin?

Oui, un diabétique peut généralement boire un verre de vin par jour. 

Dans le cadre d’une recherche scientifique menée par l’Université Ben Gourion du Néguev en Israël, il a été démontré qu’un verre de vin rouge pouvait augmenter le taux de bon cholestérol entraînant une amélioration positive du profil lipidique pour les personnes atteintes de diabète de type 2. Les chercheurs ont également mentionné que cela pouvait même limiter le risque cardiovasculaire.

La quantité de sucre résiduel dans un verre de vin étant variable, de 3 à 7 g et plus, il vaut mieux privilégier les vins secs comme le Cabernet Sauvignon, le Pinot Noir ou encore le Syrah. Pour les vins blancs, citons le Chardonnay et le Pinot Grigio. 

Quel alcool boire quand on est diabétique?

Il est essentiel de décortiquer chaque étiquette pour connaître la teneur en sucre d’une boisson avant toute consommation. Pour une personne diabétique, les boissons alcoolisées qui contiennent moins de teneur en sucre sont les plus appropriées à leur état. Vous avez donc le choix entre un vin rouge, du sherry sec, du vin blanc sec.

Les conséquences de la consommation d’alcool pour un diabétique

Une fois que l’alcool s’introduit dans l’organisme, le taux de glycémie dans le corps est perturbé. Cela entraîne soit une hyperglycémie, soit une hypoglycémie. Dans les deux cas, la santé du diabétique est fragilisée.

Les menaces d’hypoglycémie

L’hypoglycémie se caractérise par 3 critères. Le taux de sucre dans le sang diminue en dessous de 3.5 mmol/l et le patient ressent de la faim avec une baisse d’énergie, il est aussi nerveux. Les signes s’atténuent après une prise de sucre. 

Le foie secrète du glycogène, c’est du glucose hépatique. La consommation d’alcool peut avoir des effets inhibiteurs sur la libération de cet élément. Ce dysfonctionnement du foie pouvant se prolonger sur des heures, le diabétique risque alors de subir une diminution significative du taux de sucre, c’est l’hypoglycémie.

L’alcool est un facteur qui peut faire chuter la glycémie. S’informer sur le taux de sucre est essentiel avant toute prise d’alcool. Si le patient a pris un verre avant de se coucher, il est vivement recommandé de compenser par un apport supplémentaire en glucides.

Les menaces d’hyperglycémie

Puisque la fabrication des boissons alcoolisées sont les mêmes, c’est-à-dire un brassage de sucre tel que le glucose ou le fructose, lorsqu’un diabétique prend 1 gramme d’alcool, il en injecte 7 Kcal dans son corps. Généralement, ce sont les cocktails de jus de fruits ou de soda avec de l’alcool fort qui provoque l’hyperglycémie.

La bière et les vins liquoreux sont aussi à éviter. La présence de sucre résiduel dans ce genre de boisson fait que la teneur en sucre dépasse les 50 grammes par litre.


La relation entre l’alcool et le diabète de type 1

Puisque le diabète de type 1 est dû à un manque de production d’insuline venant du pancréas, la consommation d’alcool va aggraver cette défaillance. Les glucides dans le sang se multiplient donc de manière anormale parce que l’insuline est insuffisante pour les évacuer. 

Avec une consommation excessive d’alcool, le corps aura plus de mal à gérer le taux de glucose. Chez une personne diabétique de type 1, la consommation d’alcool doit s’accompagner d’un petit toast pour éviter une hypoglycémie.


La relation entre l’alcool et le diabète de type 2

Le plus risqué pour une personne atteinte de diabète de type 2 lorsqu’elle boit de l’alcool est l’hypertension artérielle, notamment si cette dernière consomme plus de 8 verres par semaine.


En conclusion

L’alcool n’est pas interdit aux diabétiques, sauf cas particuliers.

Cependant, comme l’alcool tend à modifier la régulation de la glycémie, quand on a un diabète de type 1 ou de type 2, il est nécessaire de consommer de manière responsable et d’être vigilant. 

Un diabétique doit porter une attention particulière aux précautions suivantes lorsqu’il consomme de l’alcool :

  • Manger avant une prise de boisson alcoolisée. 
  • Absolument éviter les alcools à forte teneur en glucides.
  • Contrôler régulièrement la glycémie pour éviter les mauvaises surprises.
  • Tenir compte de l’apport glucidique associé à la prise d’alcool.
  • Consommer avec modération.